LES BELLES MAISONS DE MERS-LES-BAINS
LE PHARE DU TREPORT
Et si le fascisme était à nouveau à nos portes? Y si el fascismo estuviera a dos pasos de aqui?
Cinq difficultés pour écrire la vérité. Bertolt Brecht
Dans les pays fascistes, le capitalisme n'existe plus que comme fascisme, et le fascisme ne peut être combattu que comme la forme la plus éhontée, la plus impudente, la plus oppressive, la plus menteuse du capitalisme. Dès lors, comment dire la vérité sur le fascisme, dont on se déclare l'adversaire, si l'on ne veut rien dire contre le capitalisme, qui l'engendre?
En los países fascistas, el capitalismo existe solo como fascismo, y el fascismo debe ser combatido como la forma la mas vergonzosa, la más impudente, la más opresiva, la más mentirosa. Entonces, como se puede decir la verdad sobre el fascismo, cuando uno es el adversario, si no se puede decir nada contra el capitalismo, que lo engendra.
Pensando en ti.
Pensando en ti
Cuando en ti, el perfume de las calles húmedas invade mi alma. Esta ahí tu imagen desnuda cubierta de sudor mi paloma errante.
Pienso en ti mi nube negra, no llores, no te veo detrás de la cortina del tiempo.
Tendrás amigos, otros amores.
Cuando pienso en ti, los muros carcomidos me hablan de tu cuerpo pequeño. La tierra en un universo de incertidumbres.
No ves que la vida avanza con su carga de soledades.
Tu eres otra ?
Nuestras huellas enamoradas les borro la lluvia austral, que mas lejos fue un torrente.
Cuando pienso en ti, los fantasmas retornan vestidos con sabanas confusas.
Cuando pienso en ti, se agita el recuerdo de tiempos dolorosos que quieren morirse en silencio.
La playa
En tu arena se reposan los amores de nuestros veranos.
Te deje abandonada como cada invierno. Me llamas con tu oleaje obsesivo, rompes furiosa la roca.
La playa testimonio de nuestros jóvenes amores.
Para siempre estarán ahí, dormidos en la suavidad de la llovizna
Je pense à toi
Quand je pense à toi, le parfum des rues humides couvre mon âme, il y a ton image pleine de sueur, ma colombe errante.
Je pense à toi mon nuage noir, ne pleures pas je ne te vois pas.
T’auras des amis, d’autres amours.
Quand je pense à toi, les murs abîmés me parlent de ton corps petit comme la terre dans un univers d’incertitudes.
Ne vois-tu pas que la vie poursuit avec sa charge des solitudes.
Tu es une autre ?
Nos empreintes amoureuses les effaça la pluie, tu es partie dans ce ruisseau devenu un torrent.
Quand je pense à toi, les fantômes reviennent habillés de robes confuses.
Quand je pense à toi, il y a le souvenir de temps difficiles qui se meurent en silence.
La plage.
Dans ton sable reposent les amours de nos étés.
Je te laisse abandonnée comme à chaque hiver. Tu m’appelles avec ton ressac lancinant, tu craques furieuse la roche.
La plage témoin de nos jeunes amours.
A jamais ils sont là, endormis dans la douceur de la bruine.
Quelle vie j’ai laissé là-bas ?
A ton Petit-fils
… à ton petit fils
De mes promenades en forêt je garde la passion des saisons végétales et je ne peux m’empêcher d’être moi-même une saison. De l’automne, je retiens les couleurs vives des feuilles et leurs déclinaisons à l’infini, l’éclaircie incertaine, l’immense nuage noir, le coin de ciel bleu, un crépuscule violet – orange, un bébé qui naît dans le printemps de nos enfants, le sourire d’une dame, ton bonheur du moment et ton étonnement d’être à nouveau une autre.
La juventud Louis Aragon
Como rápido entre los dedos pasó
La arena de juventud
Soy como aquel que no hace mas que bailar
Sorprendido que el día nazca
Yo desperdicié no se mucho como
La estación de mi fuerza
La vida esta ahí y encuentra otro amante
Y de mi se divorcia
Nada es mas amargo A quien le echas la culpa
Más común más fácil
Que perder su tiempo y el tiempo perdido
Por qué te recuerdas
El azar hace que yo piense en ello a veces
Y siempre me asombro
Eso yo fui así yo viví
Esa primavera monótona
De ella no puedo decir nada de interesante
A pesar de esos aires barrocos
Solo fui un transeúnte
Enfangado en la época
De lejos todo ello parece aventurado
Latoso blasfematorio
Los recién llegados hablan entre ellos
Hacen historias
Ustedes por lo menos así se cuenta rieron mucho
Entre las sabanas del drama
Seguro aquello valía el precio pagado
Que fuera el cuerpo o el alma
Ustedes vivieron libres con sus sueños
Libres como el insulto
Pero ustedes ven nuestros pies amarrados
Tener razón es duro
Sueñan sin embargo estos hijos de hoy día
Donde toda cosa es clara
Y si se lamentan es de nuestra noche
De nuestra cólera
Ah que placer leyendo a la luz de las velas
Cosas eternas
Ellos quisieran trocar la ideología
Por lo irracional
No ven ustedes desdichados niños
Que todo lo que nosotros fuimos
Se levanta delante de ustedes y los defiende
El umbral malo de las brumas
Lo que nosotros fuimos lo hemos pagado
Más que lo que no se imagina
Y miren aquellos que van fulminados
Sin corazón en sus pechos
Pero que esperaban ellos que no llegó
Cuales astros cuales fiestas
De quien cree usted son esas huellas de pasos
De los hombres o de las bestias
Ellos imaginan otros horizontes
Otros aires de música
Y se quejan ustedes teniendo razón
Sobre su metafísica
Yo di todo para que sepan mejor
La ruta que hay que seguir
Y ahora hacen esa mueca al cielo
Y cubren con cenizas
Yo di todas mis ilusiones
Y mi vida y mis vergüenzas
Para protegerte de las burlas
Que no sean al final de cuentas
Lo que nosotros fuimos al fin
Acariciando nuestro mal
El papel amarillento de las cartas arrojadas
En el baúl del desván.
Les Instants
Vois-tu, je ramasse par terre ces beaux objets
Et ces moments que beaucoup de gens ignorent parce qu’ils ne sont pas brillants :
Le café chaud du matin, ce crépuscule violet.
Les furtifs instants, coléreux ou charmants.
Par une nuit sombre je me réveillerais dans mon lit dans cinq ans,
J’aurais encore sur moi ton doux parfum,
L’écho reposé de ta voix
Me racontera les souvenirs de tous nos printemps
Dans dix ans, j’ouvrirai les yeux dans l’obscurité,
Seras-tu auprès de moi, serais-je auprès de toi ?
Ce dimanche, mes enfants ne déjeuneront pas avec moi,
Ils seront avec nos petits enfants à saliver autour d’un poulet doré.
Dans trente ans viendra ma solitude, je naitrais à l’éternité
Quelle bouche parlera de moi, nous retrouverons-nous,
Moi qui ne crois en rien,
J’aimerais te revoir légère et mienne enfin
Dans ce recoin de l’univers,
J’espère ne pas avoir peur ni froid,
Je ne souhaite pas me retrouver enfant.
Seul confondu dans le tout et avoir mal.
Quelques mots de Valparaiso
Ce matin nous sommes à Valparaiso, on dirait un dessin d'enfant, des maisons multicolores, des rues en pentes raides. Au cœur de l'hiver les bougainvilliers en fleur. Partout des jasmins. Des gens, des rencontres comme autant d'amours. Dans la place Victoria, je regarde la perspective de l'avenue Puerto Montt, je me suis vu adolescent avec mon petit frère sur mes épaules.
Nous avons commencé la balade sous la pluie et ce soir nous rencontrons de porteños qui profitent des éclaircies. Les rues pleines des voix, une belle polyphonie dans ce dimanche doux sous un ciel bleu gris.